Jeanne Spagnolo s’est saisie de l’art de peindre avec intensité et toute l’empreinte cachée révélable de l’Être au Monde.
Après de nombreuses expositions dans le Sud de la France , entre Montpellier et Marseille puis en Espagne, en Italie , le temps et l’expérience nourrissant, Jeanne donne un nouveau souffle à sa démarche et décide d’exposer à Librilla , Murcia et en Andalousie , ainsi qu’au Bleeckeer Street-Art à Anvers, Belgique, des années 90 aux années 2000.
Puis au-delà de la Méditerranée, au Mali , à Bamako où elle réside et travaille en partageant des moments d’exception avec des artistes Maliens : “Bamako a creusé encore plus cette rivière qui est mon chemin, reliant pour la première fois les deux passions qui m’animent : ma Maternité et mon Chemin Artistique .
Très inspirée de l’architecture de la Renaissance et plus particulièrement de la Toscane , elle puise ses sources dans l’art des trois religions du bassin Méditerranéen et de l’animisme d’Afrique .
Ses thèmes sont depuis toujours les Portes , les rituels de Passage , les Écritures Archaïques . Pour elle , les graphismes du dessin d’architecture sont comme un langage propre , universel. intemporel et spirituel.
Alors la Matrice, la fécondité,
et toujours, les Terres de la Terre sont là pour écrire et tracer ce ressenti de tous les instants .
Puis des évènements , des êtres , des rencontres qui « trans-forment ».
« La création artistique est si proche de la quête du divin ».
Elle nomme ces rencontres exceptionnelles qui parsèment et éclairent les épreuves « les petites étoiles de la vie » et remercie tous les jours .
Alors vient cette découverte récente de ces terres infinies et sauvages dans les monts du Cantal qui apportent paix , profonde spiritualité et rencontres fondamentales d’acteurs de la vie chrétienne . Arpenter ces espaces infinis et infiniment calmes , rédempteurs . Ce qui devient l’essentiel tant dans son parcours que son inspiration , comme une seule respiration possible .
Peindre photographier, sculpter, installer, autant de formes d’une même expression quand l’Intemporel habite cet art de prendre, cet art de révéler, de montrer avec une acuité à fleur de peau, avec la fébrilité et la force d’un regard opérant.
Le temps et le non-Temps comme trace de l’unité de l’univers entre l’instant et l’Eternel .
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